L’agriculture française en perte de vitesse sur le marché mondial
Le Salon de l'agriculture s'achève ce week-end à la porte de Versailles à Paris.
Ce secteur sinistré cette année par une série de crise reste un atout du commerce
extérieur français. Un atout de plus en plus menacé.
L’agroalimentaire est le deuxième poste excédentaire du commerce extérieur français,
après l’aéronautique. Avec un solde de 11,5 milliards d’euros en 2013, en hausse de
plus de 3% par rapport à 2012, c’est un des points forts de notre balance commerciale.
Mais cette balance positive masque une réalité assez contrastée, selon une étude du
ministère de l'Économie et des Finances.
L'essentiel de l'excédent est fourni par le secteur des boissons, du vin entre autres.
Et puis l'embellie de 2013 doit beaucoup à la hausse des matières premières agricoles
et non aux performances du secteur. Car en réalité, depuis dix ans, la France voit sa part
de marché se contracter de 8 à 6% tandis que le Brésil a doublé sa présence à l'export.
Plus près de nous, l'Allemagne a stabilisé sa part de marché. Notre voisin a même réussi à
retourner sa position dans les produits transformés. Elle est excédentaire aujourd'hui
alors qu'elle était déficitaire en 1999.
Dans quel secteur l'Allemagne a-t-elle creusé l'écart ?