La Tour de Tokyo, construite en 1958 et peinte en rouge et blanc, est l’une des rares copies
à dépasser en taille l'original (333 mètres, temporairement réduits à 312 mètres en 2011
quand l’antenne qui la surplombe, tordue par un violent séisme, avait dû être retirée pour
être réparée). Cette tour de télévision reste un monument emblématique de la capitale japonaise,
même si elle a été supplantée en 2012 par la Tokyo Sky Tree, près de deux fois plus haute.
Bien qu’un peu plus basses que la tour parisienne, d’autres copies n’en demeurent pas moins
grandioses, comme la tour de Tianducheng, qui du haut de ses 108 mètres se dresse au coeur d’
un complexe immobilier cossu de Hangzhou, en Chine.
Beaucoup de villes homonymes de Paris se sont également dotées de leur petite Tour Eiffel.
Telle Parizh, située au pied de l’Oural, en Russie. Dans cette bourgade fondée en 1842
pour commémorer la victoire russe sur l'armée napoléonienne trente ans plus tôt, une compagnie
téléphonique s’est inspirée de l’oeuvre de Gustave Eiffel pour bâtir un relais mobile en 2005.
Depuis sa construction en 1889, la Tour Eiffel fait partie du domaine public. Du vendeur de colifichets
dans les rues de Paris au promoteur immobilier mégalomane rêvant d’une copie à taille réelle,
en passant par le chocolatier et le gérant de parc d’attractions, tous peuvent reproduire le monument
sans permission et sans limites.