Un rassemblement des 77 pays membres et observateurs francophones répartis sur les cinq continents
pourrait être une force de frappe économique, avec pour locomotive les trois pays forts
: la France, la Belgique et le Canada. Mais en dépit de la volonté affichée de faire de la Francophonie
une force économique, le budget de l'OIF souffre d'un problème de financement. Le budget annuel
de l'organisation est de 84 millions d'euros, et la France qui en est le premier bailleur
devant le Canada et la Belgique a dû revoir sa dotation, crise oblige... et l'a baissée
de 20%. En proie aux difficultés que l'on connaît, la locomotive France pourrait fragiliser
le projet ambitieux de cette grande Francophonie économique. D'autant plus que les sceptiques
opposent que sur les 20 pays les plus riches au monde, seuls deux sont francophones.